Newsletter Matot – Massei
Comme toutes les semaines, retrouvez la Newsletter du Beth Hamidrash avec la Paracha de la semaine et quelques Halakhot. Par Raphael Beaubot et Michael Dayan.
Paracha de la semaine
La paracha de MATOT aborde les points suivants :
- les lois concernant les vœux et leurs annulations
- les Béné Israel font la guerre à Midyane pour se venger de tout le mal qu’elle lui a fait
- après le détails du partage du butin, s’impose la mitsva de tévilate kelim et de cachérisation des ustensiles
- les tribus de Gad et de Reouven demandent à ce que leurs parts en Erets Israel soit remplacées par les terres conquises de l’autre coté du Jourdain.
La paracha de MASSEI aborde les points suivants :
- elle recense les étapes du passage des Béné Israel dans le désert
- l’ordre de destruction totale de toutes les idoles se trouvant en Erets Israel
- la description des frontières d’Israël
- la nomination des chefs de tribus
- la désignation des villes de refuge
- la désignation des villes pour les Lévis
- les lois s’appliquant à celui qui a tué involontairement
- le complément de lois s’appliquant au fille de tselopherad.
Halakhot
La bénédiction de cheeheyanou pendant les trois semaines (entre le dix sept tamouz (veille) jusqu’au dix av inclus).
La règle: on ne peut pas remercier HACHEM de nous avoir fais arriver dans cette période néfaste.
C’est la raison pour laquelle on ne fera pas cheehiyanou sur un costume neuf par exemple ou un fruit nouveau.
Les exceptions:
- un fruit qu’on ne retrouvera pas après le dix av (si possible attendre le chabbat)
- une brit mila pour les sefaradim.
- Le pidion aben (rachat du premier né)
- une femme enceinte
- un malade pour sa guérison
- un jeune enfant qui ne comprend pas encore ces notions.
Toutes ces personnes feront surement cheehiyanou (mekor haim) d’après le michna broura, la femme enceinte ne fera la brakha de cheehiyanou que sur les fruits.
Qu’en est il des chabbatot pendant les trois semaines, peut ont faire cheehiyanou ?
Il y a divergence d’opinions entre les décisionnaires, d’un coté le Ari zal, hahida zal, a Djerba, a Tunis et au Maroc on enseigne de ne pas dire cette berakha.
D’un autre coté nous avons le Maté Moché, le Levouch, le Elia Raba, le Michna Broura et d’autres avis qui permettent de dire chééhéyanou.